Episode 11

..Episode 11: Mellie Mathys au laboratoire avec le client Mrs ALEX.

...Et maintenant, il ne pouvait plus la quitter des yeux.Parce qu'il se faisait du souci pour elle? Pas vraiment.Il etait plus preoccupe par l'allure qu'elle avait dans cet ample pantalon depuis qu'elle avait enleve son blazer, que par les bandes de gaze qui lui serraient la cheville.

Alex avait beau se  repeter qu'une aventure sentimentale, si breve fut-elle , ne ferait que lui compliquer l'existence, il n'arriavit pas a se soustraire au charme de cette femme.A sa beaute fragile, a sa sensualite...

=>On peut le faire! annonca t-elle alors, le ramenant sur terre.

Il but une gorgee, l'avala de travers.et vida precautionneusement sa tasse.

=>J'en suis sur...

-Evidemment, c'est notre directeur de production qui aura le dernier mot, expliqua t'elle d'une voix prudente .Neanmoins, connaissant vos tarifs je commencerai a travailler sur la recette. M.BLYTHE m'a informee que nous n'etions pas les seuls sur l'affaire, ajouta t'elle timidement.Puis-je permettre de vous demander contre qui je me bats?

<<contre Meredith>> Il ravala sa reponse absurde.

=>Contre le concepteur de l'usine de Peoria, dit-il.Actuellement, une mousse au chocolat blanc est le dessert a abattre.

Elle eut un petit sourire reserve.

=>J'essaierai....si tout va bien, je vous presenterai quelques echantillons demain, acheva t'elle. La panique noua la gorde de Alex.

=>Demain?

Il avait cru  qu'il resterait au moins une semaine loin de Chicago, loin de Meredith...

Mellie ecarta les bras en geste d'excuse...

=>J'en suis navree..Normallement je travaille beaucoup plus vite. Mais je crains que mon rythmne habituel ne soit ralenti par le petit accident de  ce matin....je comprends que vous ayez hate de retourner chez vous , et je vous promets...

=>Prenez votre temps.l'interrompit-il avec une vehemence qui al fit tressaillir. Je veux dire que je en voudrais pas vous bousculer, ajouta t-il d'une voix radoucie. Je ne suis pas presse.je comptais justement m'accorder quelques jours de repos. Ne rien faire., pour une fois...

Elle eclata de rire d'une douceur incroyable.

=>En ce cas, vous ne pouviez pas mieux tomber, Monsieur BENTLEY .Vous n'aurez aucun mal a ne rien trouver a faire a Mudville.

Elle etait encore plus jolie quand elle riait.

=>Alex, dit-il

=>pARDON?

=>Appelez-moi Alex.

=>D'accord....Alex, fit-elle , le regard lointain.Et vous, appelez-moi Mellie.

=>Je vous reverrai ici meme demain apres-midi.D'ici la, je vous souhaite un bon sejour dans notre ville, monsieur..euh..Alex.

Elle lui donnait conge.Il en eprouva une surprenanate deception. Sa bague heurta la surface polie de la table, tandis qu'il se redressait a son tour. L'anneau lui serrait de plus en plus l'annulaire de la main gauche.De sa main droite, il echangea une poigneede main avec Mellie, tout en bataillant contre son envie de l'attirer  contre lui.

=>Ne mettez pas sur mon compte vos heures supllementaires , Mellie, plaisanta t-il.. Puis elle sourit.

=>Blythe Industries souhaite signer ce contrat avec vous, monsieur.Et moi aussi.

Alex fit halte au bureau d'edmund, qu'il remercia pour tout.peu apres, il se retrouvait dehors.Sur le perron de l'usine, il soupira. Quelle matinee! et quelle femme! De sa vie il n'avait eprouve quelques choses de semblable, << L'altitude, se dit-il, le climat ou que sais-je...>>La pluie avait cesse, et els nuages avaient disparu, laissant une  chape d'humidite qui vous enveloppait comme un bain de vapeur.Et il n'etait pas encore midiAlex dessera le noeud de sa cravate.

Il travaersa le parking.Le souvenir des evenements de ce matin le fit sourire. Mellie MATHYS etait finalement la personne la plus amusante qu'il ait rencontree depuis des lustres. Il revit son allure juvenile, sa silhouette menue... Il pensait beaucoup trop a elle. Cela lui etait deja arrive une fois, dix auparavant.Il sortait alors avec une femme qu'il aimait.Elle avait exige un engagement plus concret.Il avait pris peur et avait saute sur la premiere venue, detruisant ainsi une relation parfaite.Mais a cette epoque, il etait encore trop jeune, trop immature.. pLUS MAINTENANT.

Maintenant, il ne commettrait plus la meme erreur. Il n;hesiterait pas a prendre en charge son avenir.

Il monta dans sa voiture de location, et prit le chemin du petit motel ou il avait reserve une chambre